(Actualisé avec déclarations)
par Vincent Daheron
Victor Wembanyama a conclu sa folle semaine parisienne par une défaite samedi avec son équipe des San Antonio Spurs face aux Indiana Pacers (136-98) lors du deuxième match des NBA Paris Games.
Deux jours après une victoire écrasante (140-110) et une performance majuscule de sa part (30 points, 11 rebonds, 6 passes décisives et 5 contres), la star française de 21 ans n'a pu éviter la réaction d'orgueil des Pacers malgré un public de l'Accor Arena de Bercy encore acquis à sa cause.
Moins adroit que jeudi et surtout mieux contenu par la défense adverse, "Wemby" a sonné le réveil des Spurs dans le deuxième quart-temps avec 12 de ses 20 points au total (et 12 rebonds). Il leur a même permis de prendre l'avantage au score pour la première fois du match au retour des vestiaires.
Mais ses efforts ont été éclipsés par l'adresse phénoménale de Tyrese Haliburton, auteur de 16 points consécutifs pour son équipe en fin de troisième quart-temps (28 points au total).
La fin de match a été aussi déséquilibrée que jeudi, mais dans le sens inverse. Le vice-champion olympique avec les Bleus est finalement sorti à plus de trois minutes du terme sous les applaudissements du public tricolore.
Victor Wembanyama quitte la capitale française avec une victoire, une défaite et des souvenirs pleins la tête entre un retour aux sources à Nanterre (Hauts-de-Seine) et au Chesnay-Rocquencourt (Yvelines) ou encore sa présence au défilé Louis Vuitton dans le cadre de la Fashion Week et au choc de Ligue des champions entre le PSG et Manchester City.
"Cette semaine a été incroyable", a-t-il réagi en conférence de presse. "Je suis très heureux, ça n'a pas de prix au milieu d'une saison. J'ai fait de mon mieux pour que cette semaine soit spéciale pour mon équipe, ma famille et mes amis."
"Mentalement, ça fait du bien de retrouver ses racines et de voir la famille", a-t-il ajouté. "Ça fait grandir, ça fait énormément de bien à l'âme, plus qu'au joueur."
La prochaine édition des NBA Global Games n'a pas encore été annoncée mais le patron de la ligue nord-américaine, Adam Silver, n'a pas caché jeudi que l'Allemagne tenait la corde pour succéder à la France et accueillir à son tour une ou plusieurs rencontres de saison régulière.
(Reportage de Vincent Daheron, édité par Benjamin Mallet)
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